Le Comité Invisible
avait théorisé « l'insurrection qui vient ». Les
économistes occidentaux constatent eux « l'inflation qui ne
vient pas ».
Alors que l'économie américaine en est en octobre 2017 à son 100ème mois d'expansion consécutif, que le taux de chômage US est tombé à 4,5% - soit au niveau théorique de chômage structurel -, et que les actions cotées à New-York sont presque toutes à leur plus haut historique – malgré des politiques de versement de dividendes particulièrement généreuses -... l'inflation outre-atlantique reste inférieure à 2% et ne permet pas à la Fed d'envisager une remontée rapide des taux longs.
Alors que l'économie américaine en est en octobre 2017 à son 100ème mois d'expansion consécutif, que le taux de chômage US est tombé à 4,5% - soit au niveau théorique de chômage structurel -, et que les actions cotées à New-York sont presque toutes à leur plus haut historique – malgré des politiques de versement de dividendes particulièrement généreuses -... l'inflation outre-atlantique reste inférieure à 2% et ne permet pas à la Fed d'envisager une remontée rapide des taux longs.
Et pourtant en Europe
aussi l'inflation reste désespérément atone au-dessous des
2%. Malgré une politique monétaire radicalement accommodante depuis
près de 10 ans via une politique de taux bas, puis nuls, relayée
par des programmes de rachat d'actifs par la BCE. En vain. En France
la projection d'inflation se situe à peine au-dessus de 1% tandis
qu'en Allemagne ou au Pays-Bas elle ne parvient pas non plus à
franchir le seuil des 2%, qui reste l'objectif officiel de la
politique monétaire de la Banque Centrale Européenne.
Pourquoi l'inflation et les salaires ne repartent-ils pas à la hausse ? De puissantes forces récessionnistes semblent s'exercer, tant en Europe qu'aux Etats-Unis.
Mondialisation, généralisation des marketplaces sur Internet, développement des usages collaboratifs, accès gratuit aux produits culturels numérisés, constitution de quasi-monopole dans les nouvelles technologies, baisse des cours du pétrole, etc... Ces facteurs dessinent-ils un nouveau paradigme dans lequel l'inflation sera durablement faible ? Si oui, il faudra rapidement réévaluer le mandat donné aux banques centrales et la pertinence des politiques à l’œuvre depuis la crise de 2008.
Pourquoi l'inflation et les salaires ne repartent-ils pas à la hausse ? De puissantes forces récessionnistes semblent s'exercer, tant en Europe qu'aux Etats-Unis.
Mondialisation, généralisation des marketplaces sur Internet, développement des usages collaboratifs, accès gratuit aux produits culturels numérisés, constitution de quasi-monopole dans les nouvelles technologies, baisse des cours du pétrole, etc... Ces facteurs dessinent-ils un nouveau paradigme dans lequel l'inflation sera durablement faible ? Si oui, il faudra rapidement réévaluer le mandat donné aux banques centrales et la pertinence des politiques à l’œuvre depuis la crise de 2008.